18 Janvier 2007
Il était une fois : « Il était une fois l’espace » (désolé, mais le jeu de mots était obligatoire…).
J’adorais, j’étais fan. J’ai même acheté le coffret DVD à ma fille qui préfère nettement Kirikou ou Cars (m’en fout, je le regarderai tout seul…).
Série de dessin animé diffusé après « Il était une fois l’homme » et avant « Il était une fois la vie ». Cette dernière reprenait, d’ailleurs, les mêmes personnages avec les mêmes tenues spatiales.
Produit par Albert BARILLE (comme tous les autres « il était une fois… »), cette série tranchait avec ses autres productions. En effet, elle n’avait pas de but éducatif à proprement parlé. Seulement une volonté d’inculquer la tolérance de la différence (au cas ou les martiens débarqueraient ?), les prémices de l’écologie et la gestion des ressources.
Cette saga spatiale a été diffusée à partir du 9 octobre 1982 sur FR3, en 26 épisodes de 25 minutes et un film final regroupant les derniers épisodes (diffusé d’abord sur grand écran en 1983 puis à la télévision peu de temps après).
Les personnages reprenaient ceux d’ « il était une fois l’homme » avec les mêmes voies (notamment Roger CAREL). On y retrouvait le colonel Pierre, la présidente Pierrette, le commandant Legros, les cadets Pierrot et Petitgros (ce dernier que l’on ne verra pas souvent), le savant Maestro et bien sur les inévitables méchants : le général Leteigneux et son conseillé Lenabot. Dans cette série 2 nouveaux personnages apparaissent : La cadette PSI et Métro un petit robot fabriqué par Maestro.
L’histoire se déroulait dans un futur lointain, ou la terre fait parti d’une confédération de planètes : la confédération d’Oméga. En face, les méchants, la dictature militaire de Cassiopée avec à sa tête le général Leteigneux, genre de klingon belliqueux, idiot à souhait et éternel empêcheur de tourner en rond
Les deux confédérations se disputent les zones de d’influence et les nouvelles planètes découvertes (l’éternel problème des civilisations quoi).
Les principaux personnages sont Pierrot, Psi et Métro. Faisant parti de la police spatiale, ils partent en missions d’exploration, de contrôle, d’analyse ou de police tout simplement. Ils découvrent de nouvelles planètes sauvages, de nouveaux êtres vivants inconnus, de nouveaux peuples ou de nouvelles civilisations qu’ils chercheront à rallier ou à préserver suivant leur état d’évolution (c’est t’y pas beau ça ?)
Vers le milieu de la série, ils seront confrontés à un Grand Ordinateur qui contrôle une civilisation de robots très avancée, voir plus avancée que les deux confédérations. Ils retrouveront ce grand ordinateur à la fin de la série, ou il dirigera une immense armée de robots qui tente d’envahir les deux civilisations. L’armée de Cassiopée étant littéralement anéantie, n’ayant pas voulu se joindre à Oméga, cette dernière tente de résister et ne doit son salut qu’à l’intervention d’êtres supérieurs (que l’on voit de temps en temps au cours de la série).
Cette série fit peut-être moins parler d’elle que les autres, mais elle marqua quand même une génération, petite aparté : j’avais 15 ans, quand on m’a offert un livre de gravures sur la science fiction. Quand je l’ai lu, j’ai remarqué qu’une des gravures représentait une des scènes du film. Vous reconnaissez ?